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Joint Statement by young delegates at the UN Commission on the Status of Women's 69th (CSW69) session

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Speech for CSW69 High-Level Interactive Dialogue on March 14, 2025

Delivered on behalf of Canadian Delegate Civil Society Representatives



My name is Danielle Kamtié from Kairos Canada.


I’d like to start by expressing thanks to the Government of Canada for ceding their time to youth civil society representatives and for inviting us to be part of the official Canadian Delegation at this year’s CSW. We are grateful for this opportunity to bring forward perspectives that reflect the lived realities, challenges, and solutions young people are driving in gender equality and women’s rights spaces.


The Beijing Declaration and Platform for Action remains one of the most transformative frameworks for advancing gender equality. However, 30 years later, young women and gender-diverse youth continue to face structural barriers that limit their full and meaningful participation. In today’s realities of escalating conflict, economic disparities, climate crises, and shrinking civic spaces, we must not only protect the gains of the BPfA but expand and modernize its commitments. Young people—especially young women, girls, and marginalized genders—must have access to leadership opportunities that are inclusive, rights-based, and adequately resourced.


For us, the Beijing Declaration represents both a roadmap and a promise—a commitment from governments that gender equality and women’s rights are non-negotiable. However, its implementation must be intersectional, accounting for the unique experiences of young women, particularly those facing compounding barriers such as disability, racial and ethnic discrimination, migration, and conflict. The Platform for Action is only as strong as our collective will to implement it meaningfully, ensuring that young people have the power to shape policies that affect their lives, rather than being tokenized in decision-making spaces.


Canada’s Gender-Based Analysis Plus (GBA+) is an example of how we can strengthen gender mainstreaming by considering multiple layers of marginalization. However, without meaningful investment in young feminist organizations—particularly in the Global South—and without dismantling colonial funding structures that leave grassroots organizations dependent on intermediary organizations in the Global North, our progress will remain fragile.


To protect the gains made and create new pathways for young people to engage, we need:


  1. The full, effective, and meaningful participation of women and young people in peacebuilding and humanitarian processes. Women, Peace, and Security (WPS) and Youth, Peace, and Security (YPS) frameworks must be better integrated to ensure that young women’s leadership is not just encouraged but institutionalized. Canada has led on this through its support for YPS coalitions, including our own Canadian Coalition for YPS, and we call for continued investment in youth-led, intersectional peacebuilding initiatives globally.

  2. Resourced and protected civic space for young people. The burden of sustaining and defending civic engagement should not fall solely on young activists who are often navigating significant academic, financial, and political risks. The UN and Member States must commit to safeguarding youth advocates from reprisals, ensuring long-term funding mechanisms that enable rather than exploit their contributions.

  3. An inclusive and rights-based education framework. Young women need access to quality, disability-inclusive, and gender-transformative education from an early age. This includes comprehensive sexuality education, ensuring they can make informed choices about their bodies, lives, and futures.

  4. Feminist financing and long-term, sustainable funding. To move beyond rhetoric, governments must commit to financing gender equality at a scale that meets the urgency of our challenges. This means institutional funding—not short-term, project-based grants—for grassroots feminist organizations, particularly those led by young women and gender-diverse youth in the Global South.


Young people are not the leaders of tomorrow; we are the leaders of today. We are not just stakeholders—we are decision-makers, mobilizers, and agents of change. The commitments made 30 years ago in Beijing remain relevant, but they must be strengthened with the voices, priorities, and leadership of the young people carrying this movement forward.


We urge our own government, all Member States, and the UN to ensure that our engagement is not symbolic but structural. Let us move beyond tokenism and toward real, resourced, and rights-based partnerships that allow young people to reclaim their civic space and fully exercise their agency in shaping gender equality policies worldwide.


Thank you.



 


Version en français:


Discours pour le Dialogue interactif de haut niveau le 14 mars 2025 – CSW69

Prononcé au nom des représentant.e.s de la société civile canadienne



Je me présente, Danielle Kamtié de Kairos Canada.


Je souhaite tout d’abord remercier le gouvernement du Canada d’avoir cédé son temps aux représentant.e.s de la société civile jeunesse et de nous avoir invité.e.s à faire partie de la délégation canadienne officielle à la CSW cette année. Nous sommes reconnaissant.e.s de cette occasion de porter des perspectives qui reflètent les réalités vécues, les défis et les solutions que les jeunes mettent en avant pour faire progresser l’égalité des genres et les droits des femmes.


La Déclaration et le Programme d’action de Beijing demeurent l’un des cadres les plus transformateurs pour faire avancer l’égalité des genres. Cependant, 30 ans plus tard, les jeunes femmes et les jeunes personnes de la diversité de genre continuent de faire face à des barrières structurelles qui limitent leur participation pleine et significative. Dans un contexte marqué par l’intensification des conflits, les inégalités économiques, les crises climatiques et la restriction des espaces civiques, il est essentiel non seulement de protéger les acquis du Programme d’action de Beijing, mais aussi d’en élargir et d’en moderniser les engagements. Les jeunes – en particulier les jeunes femmes, les filles et les personnes issues de genres marginalisés – doivent avoir accès à des opportunités de leadership inclusives, fondées sur les droits et dotées des ressources nécessaires.


Pour nous, la Déclaration de Beijing représente à la fois une feuille de route et une promesse – un engagement des gouvernements envers l’égalité des genres et les droits des femmes, qui ne sont absolument pas négociables. Cependant, sa mise en œuvre doit être intersectionnelle, en tenant compte des expériences uniques des jeunes femmes, en particulier celles confrontées à des obstacles multiples tels que le handicap, la discrimination raciale et ethnique, la migration et les conflits. Le Programme d’action ne sera efficace que si notre volonté collective d’en assurer l’application est réelle et significative, garantissant que les jeunes ont le pouvoir d’influencer les politiques qui affectent leur vie, plutôt que d’être instrumentalisé.e.s dans les espaces décisionnels.


L’approche canadienne de l’Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) est un exemple de la manière dont nous pouvons renforcer l’intégration de la dimension de genre en prenant en compte les multiples formes de marginalisation. Cependant, sans un investissement concret et soutenu dans les organisations féministes de jeunes, en particulier dans le Sud global, et sans une remise en question des structures de financement coloniales qui rendent ces organisations dépendantes d’intermédiaires du Nord global, nos avancées resteront précaires.


Pour protéger les acquis et ouvrir de nouvelles voies d’engagement aux jeunes, nous devons :


  1. Assurer la participation pleine, effective et significative des femmes et des jeunes dans les processus de consolidation de la paix et d’action humanitaire. Les cadres Femmes, Paix et Sécurité (FPS) et Jeunesse, Paix et Sécurité (JPS) doivent être mieux intégrés afin que le leadership des jeunes femmes ne soit pas seulement encouragé, mais institutionnalisé. Le Canada a joué un rôle clé à travers son soutien aux coalitions JPS, dont la Coalition canadienne pour la JPS, et nous appelons à un investissement soutenu dans les initiatives intersectionnelles menées par des jeunes en faveur de la paix dans le monde.

  2. Garantir des espaces civiques financés et protégés pour les jeunes. Le fardeau de préserver et défendre l’engagement civique ne doit pas reposer uniquement sur les jeunes activistes, qui font souvent face à d’importants risques académiques, financiers et politiques. L’ONU et les États membres doivent s’engager à protéger les jeunes défenseur.e.s contre les représailles et à mettre en place des mécanismes de financement à long terme qui permettent et non exploitent leur engagement.

  3. Un cadre éducatif inclusif et fondé sur les droits. Les jeunes femmes doivent avoir accès à une éducation de qualité, inclusive du handicap et transformative en matière de genre, dès le plus jeune âge. Cela inclut une éducation complète à la sexualité, qui leur permet de faire des choix éclairés sur leur corps, leur vie et leur avenir.

  4. Un financement féministe durable et à long terme. Aller au-delà de la rhétorique signifie investir massivement et de manière institutionnelle dans les organisations féministes de base, en particulier celles dirigées par des jeunes femmes et des personnes de la diversité de genre dans le Sud global.


Les jeunes ne sont pas les leaders de demain ; nous sommes les leaders d’aujourd’hui. Nous ne sommes pas seulement des parties prenantes, nous sommes des décisionnaires, des mobilisateur.rice.s et des agent.e.s de changement. Les engagements pris il y a 30 ans à Beijing restent pertinents, mais ils doivent être renforcés par les voix, les priorités et le leadership des jeunes qui font avancer ce mouvement.


Nous appelons notre propre gouvernement, les États membres et l’ONU à garantir que notre engagement est structurel et non symbolique. Allons au-delà du tokenisme pour bâtir des partenariats réels, financés et fondés sur les droits, qui permettent aux jeunes de réinvestir leur espace civique et d’exercer pleinement leur pouvoir dans l’élaboration des politiques d’égalité des genres à l’échelle mondiale.


Merci.


 

This contributions was prepared jointly by delegates representing Fora: Network for Change, Kairos Canada, Humanité & Inclusion Canada, and the Canadian Coalition for Youth, Peace & Security.


 
 
 

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